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Chronologie: les empreintes génétiques depuis 1984

Antiquité
  Utilisation des empreintes digitales pour signer des tablettes d’argile.

1858
Premières utilisations des empreintes digitales à des fins identificatrices, la dactyloscopie

1880-1914
Apogées de l’utilisation d’examens physiologiques pour identifier les criminels

1914
Oswald Avery, Colin MacLeod et Maclyn McCarthy démontrent le rôle de l’ADN dans la transmission de l’information génétique

1923
James Watson et Francis Crick découvrent la structure de l’ADN

1957
Premier système d’archivage des empreintes digitales l’AFIS



1984

Première méthode d’identification grâce à l’ADN mit au point par Alec Jeffreys, un système qui se fonde sur les microsatellites. Il obtient la première empreinte génétique


1986

Première utilisation du test au tribunal pour prouver le lien filial d’un jeune garçon originaire du Ghana avec une citoyenne britannique, qui lui évite d’être reconduit à la frontière.

1987
Création de la technique d’amplification en chaîne par polymérase (PCR) par Kary Mullis

1988

Début de l’utilisation des empreintes génétiques en France
Premier procés américain acceptant le test ADN pour l’affaire de Tommie Lee Andrews
Commercialisation du premier kit de prélèvement, l’Amplitype HLA DQA1, qui exploite la technique du PCR.

1989

Durant le procés Castro le test ADN est mis à rude épreuve de part son rejet comme preuve tangible, c’est le paroxisme de « guerres de l’ADN »

1989

Identification du criminel nazi Joseph Mengele par Jeffreys

1991

Première utilisation des microsatellites qui deviendront un standard mondial

1992

Création d’Innocence Project

1993

Kirk Bloodsworth, premier innocent libéré grâce au test ADN

1994

La loi relative au respect du corps humain encadre en France l’utilisation des empreintes génétiques

1995

Création de la première banque de données génétique au Royeaume-Uni, qui reste encore à ce jour la plus importate au monde

1997

Résolution su conseil de l’Union Européenne concernant les échanges des résultats d’analyse d’ADN

1998

La loi Guigou du 17 juin en France crée le FNAEG, le Fichier national automatisé des empreintes génétiques.
La banque de données américaine, le Combined D ?A Index System (CODIS), gérée par le FBI, est opérationelle

2000

Les analyses génétiques confirment l’incroyable légende du cœur du dauphin Louis XVII, l’enfant roi mort pendant la révolution

2001

Le FNAEG devient opérationnel. Aux Etats-Unis, les victimes du 11 septembre sont identifiées grâce à de nouveaux marqueurs, les SNP (Single nucleotide polymorphisms).

2002

Innocence Project fête la libération de son centième innocent

2003

La loi Sarkozy II ouvre la FNAEG aux personnes  pas seulement condamnées mais aussi misent en cause.

2005

Signature du traité de Prüm qui prévoit les échanges de données génétiques dans le cadre de la coopération policière et judiciaire des pays Européens

2006
    
En Argentine, l’opinion publique se passionne pour la recherche des enfants des desparecidos.

2007

Innocence Priject fête la libération de son deux centième innocent

2008

Le mystère de la mort des Romanov est enfin élucidé grâce à l’identification des restes de corps par le test ADN 


2007-2009

Seize momies royales ont été soumisennt à des tests ADN. Désormais, les chercheurs peuvent affirmer  par exemple que Toutankamon est mort à 19 ans du paludisme, et qu’il n’est pas le fils de Néfertiti mais d’une des sœurs du pharaon.

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