sang cheveux Peau
Tout d’abord, afin de dissocier les tissus, les parois cellulaires, les membranes intracellulaires et les protéines qui entourent l’ADN, les traces prélevées doivent être fragmentées, à l’aide d’un mortier par exemple. Dans une seconde étape, les tissus sont passés dans une solution tampon, solution qui résiste aux variations du PH lors de l’addition d’un acide fort ou d’une base forte, où les différentes membranes sont séparées grâce à du détergent et un enzyme de protéinase. Le détergent aura pour effet d’attaquer les membranes de natures lipidiques de la même façon que le liquide vaisselle attaque les graisses. L’enzyme activé va «digérer» les protéines contenues dans la cellule et notamment celles liées à l’ADN. Dans les expériences réalisées au lycée, l’ADN n’est pas dissocié des protéines, ce qui pose problème lorsqu’il faut réaliser le séquençage de l’ADN.
L’ADN n’est donc plus associé au reste des composants de la cellule, cependant il reste avec eux dans la solution tampon d’extraction. Plusieurs techniques existent afin de les séparer :
-La solution peut être passée à travers une colonne chargée positivement qui agit comme un filtre en retenant l’ADN chargé négativement et laissant passer les autres composants
-ou par ajout de Chloroforme Iso-Amyle (CIA) et centrifugation qui sépare les molécules en fonction de leur masse, plus elles sont lourdes plus elles vont aller au fond vers le culot. Ainsi on obtient deux phases, l’une contenant l’ADN et l’autre les résidus que l’on veut éliminer. L’ADN est ensuite précipité en ajoutant par exemple du NaCl (Chlorure de sodium) qui le rend visible sous forme de « méduse ».
- après avoir ajouté les différents produits pour nettoyer l’ADN, le tube qui contient la solution et l’ADN est centrifugé. L’ADN se retrouve alors sous la forme d’un précipité solide collé au fond de l’éprouvette qui contient la solution tampon, au niveau du culot. Il suffit ensuite d’évacuer la solution sans faire tomber le culot, puis de laisser sécher l’ADN. L’ADN séché est ensuite élué dans un tampon adapté pour éviter sa dégradation
- l’ADN fixé à la colonne est ensuite « décroché » en ajoutant une solution qui inverse les relations d’affinité de la colonne pour l’ADN. Comme pour l’autre méthode, l’ADN est élué dans un tampon adapté
Dans le protocole proposé aux classes de seconde, la solution est simplement filtrée.
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